J’ai longtemps cru qu’il n’était pas nécessaire d’être soi-même pour performer, qu’il suffisait de faire, et de regarder en avant vers de nouveaux challenges. J’ai toujours su attirer à moi et saisir les bonnes opportunités pour mon évolution et croissance professionnelle et financière.
A chaque nouveau poste, j’apprenais de nouvelles choses, je développais de nouvelles compétences, connaissances. A cette époque, j’étais persuadée, qu’il n’était pas nécessaire de me poser de questions sur moi-même. Bien sûr, par peur d’y trouver des choses qui me déplaisent et qui ralentiraient ma carrière.
J’ai occupé des postes à responsabilités, dans différents secteurs, dans de grands groupes, et également en tant que chef d’entreprise. Lorsque j’encadrais des équipes commerciales, leur permettre de s’élever et de les faire monter en compétences (humaines, transversales, comportementales) a toujours été un levier de motivation pour moi et les retours de mes collaborateurs, ou de ma hiérarchie à mon sujet ont toujours été positifs.
Tout allait parfaitement bien en moi et pour moi. Enfin c’est ce que je croyais……..
Mais en 2009 ………….., j’ai vécu un divorce, des enfants en bas âge à élever toute seule, une mère atteinte d’Alzheimer à gérer. Une fêlure a commencé à apparaître, mais comme j’ai toujours su rebondir dans l’épreuve, et surtout que je ne voulais rien voir j’ai dépassé cela sans me poser de questions.
Je continuais à gérer tout en tirant un peu plus sur l corde, j’en faisais toujours plus ! J’avais ce besoin de reconnaissance, ce manque de confiance en moi et d’estime de moi-même, omni présents, bien que les différents postes que j’occupais me prouvaient bien ma capacité à faire……………………..